La Violence Basée sur le Genre (VBG) est l’un des phénomènes répandus dans le monde. D’après ONU Femmes, au niveau mondial, une femme sur trois (3) est violée, battue, contrainte à avoir des rapports sexuels ou est victime d’abus au cours de sa vie.
Au Burkina Faso, le rapport des Enquêtes Démographiques et de Santé (EDS) de 2010 révèle qu’une femme sur deux (2) se marie avant l’âge de 18 ans, trois (3) sur quatre (4) ont subi une mutilation génitale féminine et 12% a été victime de violence sexuelle ou violence du partenaire intime au cours de sa vie. De plus, actuellement les femmes et les filles constituent la grande majorité des déplacées internes soit 22,62% selon le Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR).
Face à ces chiffres, les acteurs de lutte contre les VBG partagent une vision : celle de mettre terme à la Violence Basée sur le Genre.
C’est dans ce contexte et en lien avec la mise en œuvre de la stratégie de protection de l’Equipe Humanitaire Pays et la stratégie inter-organisation pour la protection contre l’abus et l’exploitation sexuelle qu’il a été identifié un besoin de renforcement de l’ancrage stratégique de lutte contre la VBG pour l’équipe humanitaire pays.
Le cluster VBG AoR a donc organisé le 29 mars 2022 un atelier à Ouagadougou avec pour objectif de définir les priorités stratégiques et les engagements clés pour la communauté humanitaire au Burkina Faso en matière de lutte contre les VBG.